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1 novembre 2012

T'bourida (fantasia des touristes) duMoussem de Moualy Abdallah Amghari - Commentaire complet de l'album photos


Le Moussem Moulay Abdellah Amghari


Un voyage dans le terroir marocain bourida (fantasia des touristes), lâchers de faucon, danses folkloriques au prograDepuis la nuit des temps, toutes les tribus du Royaume se retrouvent, chaque année, au moussem dédié à Moulay Abdellah Amghar. C’est l’occasion de faire pèlerinage au sanctuaire édifié à 8 km d’El Jadida.

Comme le veut la tradition, le Chambellan du Roi un don royal aux chorfa amghariynes, descendants de Abdellah Amghar. D’autres dons ont été offerts à des familles démunies, des orphelins de la région et aux malades souffrant de troubles néphrétiques. Des chaises roulantes ont été distribuées ainsi que des lunettes de vue pour des écoliers de la région.

La rencontre est désormais de renommée mondiale grâce à ses centaines de cavaliers et ses fauconniers. La manifestation, d’abord religieuse, est une grande concentration de pèlerins qui viennent perpétuer une coutume instituée depuis des siècles. Le moussem se fête pendant 7 jours et 7 nuits et accueille plus de 300.000 visiteurs avec plus de 20.000 tentes dressées le long du littoral. En clair, c’est une véritable cité de toile qui se monte avec ses scènes, ses commerces, ses foires et ses expositions.

Devant cette grande migration de consommateurs, les annonceurs se pressent pour sponsoriser les espaces d’animation. Le moussem de Moulay Abdellah Amghar, qui se tient du 3 au 10 août, est une occasion pour les éleveurs de chevaux de la fantasia et des tribus de différentes régions, de parader en arborant leurs différentes armoiries. Les éleveurs de chevaux de courses exposent également fièrement des spécimens barbes et arabes. Les visiteurs nationaux et étrangers apprécient particulièrement les chevauchées endiablées des cavaliers sur leurs montures dans le « mehrek » ou l’arène, car ils offrent des spectacles à couper le souffle et rivalisent d’imagination pour épater le public. Pendant la charge des chevaux, les spectateurs attendent la salve du baroud d’honneur avec une fascination mêlée d’appréhension. La meilleure troupe est celle qui réussit cette salve en un seul tir. De grands applaudissements accompagnent la salve qui s’entend comme une seule déflagration. C’est d’ailleurs sur cette base que des prix seront distribués le jour de la clôture.

Il est aussi devenu traditionnel de voir parader des cavalières et des enfants. Les tribus entendent ainsi perpétuer l’héritage de la fantasia. Chaque troupe est vêtue d’une tenue traditionnelle riche en apparat représentant les différentes tribus du Royaume. Les soirées sont aussi très animées jusqu’au petit matin. De la musique populaire résonne toute la nuit. De son côté, le mehrek se vide pour céder la place aux « halkas ». Des attroupements se forment autour des spectacles des charmeurs de serpents, des dresseurs d’animaux, des conteurs ou des diseuses de bonne aventure. Les halkas qui sont prisés du grand public, sont devenus un patrimoine à pérenniser. Par ailleurs, outre les fantasias et lâchers de faucons, des soirées musicales sont programmées quotidiennement. Elles sont animées par des troupes folkloriques, des chanteurs modernes et des humoristes.

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  • Etudes, expertises, mentorat, évaluations et aide à la décision en matière de DEVELOPPEMENT AGRICOLE et RURAL, d’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ; de GESTION SOCIALE et INSTITUTIONNELLE DES RESSOURCES EN EAU et de L’ENVIRONNEME
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