La méthode des scénarios pour la planification stratégique
Synthèse extraite de "Prospective et planification stratégique" –Michel GODET – 335 p Ed. Economica 1985
En pratique il y a une multitude de manières de construire des scénarios (plus ou moins simplistes, plus ou moins sophistiquées) .Toutefois, un certain «consensus» paraît s'être dégagé pour n'attribuer le qualitatif de « méthode des scénarios » qu'à une démarche comprenant un certain nombre d'étapes bien précises (analyse de système, rétrospective, stratégies d'acteurs, élaboration des scénarios) qui s'enchaînent logiquement comme nous allons le montrer. Auparavant, il convient de préciser les définitions des principaux concepts utilisés dans la méthode des scénarios.
Nous définirons successivement les concepts :
- d'invariant,
- de tendance,
- de germe,
- d'acteur,
- de stratégie,
- de conflit,
- d'événement,
- d'aléatoire et de probabilités subjectives,
- de scénario tendanciel et contrasté.
Invariant
Phénomène supposé permanent jusqu'à l'horizon étudié. Exemple: caractéristiques climatiques.
Tendance lourde
Mouvement affectant un phénomène sur longue période. Exemple: urbanisation.
Germes
Facteurs de changements, à peine perceptibles aujourd'hui mais qui constitueront les tendances lourdes de demain. En fait, une variable en germe n'est rien d'autre que ce que P. Massé qualifiait de fait porteur d'avenir: « Le signe infime par ses dimensions présentes, mais immense par ses conséquences virtuelles ».
Acteurs
Ceux qui jouent un rôle important dans le système par l'intermédiaire des variables qui caractérisent leurs projets et qu'ils contrôlent plus ou moins. Exemple: les pays consommateurs, les pays producteurs, les compagnies multinationales, etc. , sont des acteurs du jeu de l'énergie.
Stratégie
Ensemble de tactiques, c'est à dire de décisions conditionnelles déterminant pour chaque acteur les actes à accomplir dans chaque éventualité possible, relativement à son projet.
Conflit
Un conflit peut résulter de la confrontation des stratégies antagonistes entre acteurs et se présenter sous la forme de l'éclatement d'une tension entre deux tendances (encombrement et besoin d'espace, temps contraint et temps libre, etc.), L'issue de ces conflits détermine l'évolution des rapports de force entre acteurs,
Evénement
La notion d'événement est définie par E, Borel de la manière suivante: « un événement est un être abstrait dont la seule caractéristique est de se produire ou de ne pas se produire, On peut considérer un événement comme une variable ne pouvant prendre que deux valeurs, en général « 1 » si l'événement se produit, «O» si l'événement ne se produit pas; un tel événement sera appelé un événement isolé, -cf J Ville (1937)
Aléatoire, probabilités subjectives
Nous nous référ6ns aux travaux déjà anciens mais toujours actuels de J, Ville (1937), On dit qu'un phénomène est aléatoire[1] lorsqu'il peut prendre un certain nombre de valeurs à chacune desquelles est attachée une probabilité subjective; nous « pouvons considérer une évaluation de probabilité d'un événement isolé comme un jugement subjectif, en ce sens que l'on classe l'événement considéré dans une catégorie d'événements qui, subjectivement, ont un même degré de vraisemblance. C'est donc l'expert qui" en portant ses jugements, établit ses catégories », Finalement, une probabilité subjective est un pari[2] qui est presque toujours perdu si l'on considère un événement qui en fait se produira (probabilité un) ou non (probabilité zéro), mais qui doit être considéré comme gagné si, parmi tous les événements auxquels on a attribué x chances sur 100 de se produire, il yen a effectivement x sur 100 qui se sont réalisés à l'horizon considéré[3].
Scénario
« Ensemble formé par la description d'une situation future et du cheminement des événements qui permettent de passer de la situation origine à la situation future », A cette définition proposée par J.C. Bluet et J. Zemor (1970), il faudrait ajouter que cet ensemble d'événements doit présenter une certaine cohérence. On distingue classiquement les scénarios possibles, c'est à dire tout ce que l'on peut imaginer; les scénarios réalisables, c'est à dire tout ce qui est possible compte tenu des contraintes, les scénarios souhaitables qui se trouvent quelque part dans le possible mais ne sont pas tous nécessairement réalisables. Ces scénarios peuvent être qualifiés suivant leur nature ou leur probabilité de tendanciel, référence, contrasté ou normatif.
Le scénario tendanciel est celui qui correspond au cheminement le plus probable, à tous les instants où le choix s'impose, compte tenu des tendances inscrites dans une situation origine.
Ainsi, le scénario tendanciel, contrairement à ce que son nom laisserait supposer, ne correspond pas nécessairement à une extrapolation pure et simple des tendances. C'est le scénario le plus probable. Certes, dans un passé récent, alors que le monde changeait moins rapidement qu'aujourd'hui, le tendanciel, c'est à dire le plus probable, ét3it effectivement la poursuite des tendances. Pour l'avenir, le plus probable semble plutôt devoir correspondre à une rupture profonde des tendances actuelles.
L'extrapolation des tendances peut conduire à une situation très contrastée, comme l'a montré l'étude, réalisée pour la DATAR, publiée dans la revue Metra sous le titre « scénario tendanciel français » et par la Documentation Française sous le titre « scénario de l'inacceptable »; dans ce cas, le scénario tendanciel est celui de l'extrapolation des tendances et non pas le plus probable.
Depuis, compte tenu du retentissement de cette étude, une certaine confusion du langage s'est installée; nous proposons, quant à nous, d'appeler scénario de référence le scénario le plus probable qu'il soit tendanciel ou non.
Le scénario contrasté est l'exploration d'un thème volontairement extrême, détermination à priori d'une situation future.
Alors que le scénario tendanciel correspond à une démarche exploratoire d'un scénario d'évolution vers un scénario de situation, à l'inverse, le scénario contrasté correspond à une démarche normative; on se fixe un scénario de situation future en général très contrasté par rapport au présent (La France côtière, la Fiance de 100 millions d'habitants) et l'on s'interroge à rebours sur le cheminement, c'est-à- dire le scénario d'évolution, qui peut y conduire.
La pratique a fait naître une autre définition du scénario contrasté répondant, comme le scénario de référence, à une attitude exploratoire parcourant une évolution pour aboutir à une situation. Dans ce cas, le scénario contrasté est défini comme un cheminement très peu probable, et c'est précisément sa nature, en général très contrastée, qui le rend peu probable. C'est la définition que nous retiendrons dorénavant.
Le scénario horizon ou scénario normatif procède de l'établisse- ment en premier lieu d'un futur souhaitable dont on examine par cheminement arrière la faisabilité et les conditions de réalisation.
La montée des incertitudes, la multiplication des interdépendances, l'accélération du changement dans certains domaines (politiques, technologiques, industriels) et l'accentuation des inerties dans d'autres (démographiques, énergétiques, socioculturels) sont autant de facteurs qui imposent à toute action dans le présent un effort de réflexion prospective sur :
- -les scénarios alternatifs d'évolution future ainsi que les problèmes et les opportunités associés compte tenu des objectifs que l'on s'est fixés;
- -les actions possibles pour remédier à ces problèmes ou tirer parti de ces opportunités;
- -les conséquences des actions possibles compte tenu des scénarios envisagés et en fonction des objectifs adoptés.
La méthode des scénarios s'efforce précisément de concevoir les futurs possibles et d'explorer les cheminements qui y conduisent en vue d'éclairer l'action.
Les objectifs de la méthode des scénarios sont les suivants :
ü déceler quels sont les points à. étudier en priorité ( variables clés), en mettant en relation, par une analyse explicative globale la plus exhaustive possible, les variables caractérisant le système étudié;
ü déterminer, notamment à partir des variables clés, les acteurs fondamentaux, leurs stratégies, les moyens dont ils disposent pour faire aboutir leurs projets;
ü décrire, sous la forme de scénarios[4], l'évolution du système étudié compte tenu des évolutions les plus probables des variables clés, et à partir de jeux d'hypothèses sur le comportement des acteurs.
La méthode des scénarios comprend deux phases: la construction de la base et à partir de cette base, l'élaboration de scénarios qui conduisent à l'établissement de prévisions par scénarios (Cf. chap. l § 4.2).
On peut en effet utiliser les techniques de la prévision classique dans le cadre défini par un scénario, pour traduire ce scénario en termes quantitatifs.
On remarquera que cette complémentarité entre les scénarios de la prospective et les modèles de la prévision joue dans un sens et pas dans l'autre: c'est dans le cadre des jeux d'hypothèses cohérents et probables fournis par les scénarios qu'il faut tester les modèles et non l'inverse. En d'autres termes ce n'est pas faire de la prospective que de baptiser scénarios les variantes de simulation d'un même modèle.
On peut ensuite, compte tenu des différents scénarios, évaluer les conséquences des orientations déjà prises, et, à l'aide de méthodes multicritères, déduire les actions stratégiques à engager en priorité pour tirer parti des changements attendus et aider ainsi à l'élaboration du plan stratégique. Le choix des options stratégiques, compte tenu des scénarios d'environnement, (diagnostic externe: menaces et opportunités), est précédé par les étapes de diagnostic interne (forces et faiblesses) et de positionnement concurrentiel.
La première phase de la méthode des scénarios vise à construire la « base » c'est à dire une « image » de l'état actuel du système constitué et son environnement à partir de laquelle l'étude prospective pourra se développer.
Cette image doit être :
- détaillée et approfondie sur les plans quantitatifs et qualitatifs, -globale (économique, technologique, politique, sociologique, écologique...),
- dynamique, mettant en .évidence les tendances passées et les faits porteurs d'avenir ,
- explicative du système.
La construction de la base comprend trois étapes :
- Délimitation du système constitué par le phénomène étudié et son environnement général (politique, économique, technologique, etc.),
- Détermination des variables essentielles,
- Rétrospective et stratégie des acteurs.
La délimitation du système étudié constitue une phase très importante. En effet, il convient de ne pas exclure a priori du champ de l'étude les éléments techniques, économiques et politiques qui sont actuellement sans influence sur le phénomène étudié, mais qui pourraient à long terme infléchir de façon accentuée son évolution. A l'inverse, on doit éviter de tomber dans l'écueil qui consisterait à faire pour chaque étude une prospective mondiale. Délimiter le système consiste à dresser une liste la plus complète possible des variables à prendre en compte, quantifiables ou non, afin d'avoir une vision globale aussi exhaustive que possible, du système que constituent le phénomène étudié et son environnement explicatif. On parvient ainsi à une définition assez précise de ce système. Pour aboutir à ce résultat on fait appel à un certain nombre de méthodes comme par exemple: entretiens avec des spécialistes, brainstorming, constitution de check-lists, etc.
On établit ainsi la liste des variables qui paraissent caractériser le système et on les répartit en deux groupes :
les variables internes caractérisant le phénomène étudié,
les variables, externes caractérisant l'environnement explicatif général du phénomène étudié dans ses aspects démographiques, politiques, économiques, industriels, agricoles, technologiques, sociaux, …
La recherche des déterminants principaux du système et de ses paramètres les plus sensibles passe par l'examen des effets directs et indirects des variables d'environnement général (variables externes) sur les variables caractérisant le phénomène étudié (variables internes).
Pour mener à bien cette recherche, la technique de l'analyse structurelle est un outil précieux et classiquement utilisé. L'analyse structurelle met en évidence une hiérarchie de variables (motrices, dépendantes).
La mise en avant de certaines variables confirme des intuitions premières et peut amener, pour d'autres variables, des questions que l'on ne se serait pas posées autrement. La typologie des variables (explicatives, relais, résultats, autonomes) permet de mieux comprendre la structuration du système.
L'analyse explicative porte sur les groupes de variables essentielles tels qu'ils ont été notamment mis en évidence par l'analyse structurelle; elle comprend une rétrospective et une analyse de la situation actuelle des acteurs (cf. méthode MACTOR).
La rétrospective évite de privilégier exagérément la situation actuelle dont l'étude peut être biaisée par des facteurs conjoncturels. Elle a pour objet de dégager les mécanismes et les acteurs déterminants de l'évolution passée du système. Elle vise également à mettre en évidence les invariants du système et ses tendances lourdes.
L'analyse de la situation actuelle permet de repérer les germes de changement dans l'évolution des variables essentielles ainsi que les stratégies des acteurs qui sont à l'origine de cette évolution. A ce titre, cette analyse ne prend pas en considération les seules informations quantifiées ou quantifiables, mais également toutes les données qualitatives: données économiques, facteurs sociologiques, facteurs politiques, écologiques, …
Cette analyse aboutit, à la fin de la base, à la construction du tableau « stratégie des acteurs » (méthode MACTOR). En effet, c'est la confrontation des projets des acteurs et l'évolution des rapports de force qui en résultera qui détermineront l'avenir.
Ce tableau constitue la synthèse de l'analyse de l'évolution passée et de la situation actuelle, il débouche sur des questions stratégiques pour le futur.
Compte tenu des facteurs moteurs, des tendances, des stratégies des acteurs et des germes de changement dégagés dans la phase précédente, on met en oeuvre la méthode des scénarios en faisant jouer les mécanismes d'évolution et en confrontant les stratégies des acteurs ( alliances et conflits possibles).
Ainsi le jeu des rapports de force entre acteurs permet la construction de scénarios. Mais comme certains domaines déterminants pour l'avenir du système sont incertains, notamment l'issue des: conflits possibles entre acteurs, on doit faire des hypothèses à leur propos. De même, l'évolution des tendances décelées n'est pas toujours certaine, certaines ruptures sont possibles et là aussi des hypothèses sont parfois nécessaires. A chaque jeu d'hypothèses correspond un scénario que l'on peut construire et dont la réalisation est plus ou moins probable.
Le choix des images finales Si on a caractérisé les possibilités d'évolution du problème étudié par la réalisation ou non de n hypothèses fondamentales, on obtient 4n images finales possibles.[5]
La méthode SMIC[6] permet, à partir de probabilités affectées aux hypothèses, d'obtenir une hiérarchie des 2n images finales possibles, classées par probabilités décroissantes et de choisir l'image correspondant au scénario le plus probable, et les images finales des scénarios contrastés.
Compte tenu de l'incertitude qui pèse sur les hypothèses, cette méthode s'appuie sur la consultation d'experts. Elle consiste :
- A recueillir auprès d'experts les probabilités que l'on peut affecter à la réalisation ou non des hypothèses: probabilités simples de réalisation de chaque hypothèse et aussi probabilités conditionnelles, car les hypothèses peuvent être liées entre elles, les experts consultés par questionnaires (plusieurs dizaines) sont choisis, en fonction du domaine à explorer, dans différents secteurs (gouvernements, entre- prises, organisations internationales, universités, etc.).
- A calculer les probabilités affectées par chaque expert aux différents scénarios possibles, et à les hiérarchiser.
- A effectuer une analyse de sensibilité: en faisant varier un peu la probabilité d'une hypothèse, on observe les variations de probabilités induites sur les autres hypothèses. Ceci permet de déduire quelles sont les hypothèses « motrices » ou « dépendantes ».
Les résultats obtenus à partir des différents experts et des jeux d'hypothèses sont alors confrontés et l'on dégage :
- d'une part, l'image finale du scénario de référence, qui est l'image la plus souvent citée parmi celles les mieux « placées » par les experts, et qui correspond au jeu d'hypothèses globalement le plus probable.
- d'autre part, des images « contrastées » choisies parmi les images souvent citées par les experts et ayant une probabilité moyenne de réalisation significative. Les scénarios correspondants décrivent une évolution de l'environnement notoirement différente de celle du scénario de référence. On retient souvent des images pessimistes ou optimistes du point de vue de l'évolution souhaitée.
Evolution et cheminements
A ce stade, les scénarios sont encore à l'état embryonnaire, puisqu'ils se limitent chacun à des jeux d'hypothèses réalisées ou non. Il s'agit notamment de décrire l'évolution conduisant de la situation actuelle aux images finales retenues pour le scénario de référence et pour les scénarios contrastés.
L'élaboration d'un scénario repose le plus souvent sur le découpage de la période d'étude en "sous-périodes successives avec des images intermédiaires. Naturellement, le nombre de ces sous-périodes dépend des cycles propres au système étudié.
Afin d'assurer la cohérence des cheminements entre les différentes images (situation actuelle, images intermédiaires et finale), on est amené à compléter au cours du raisonnement les jeux d'hypothèses fondamentales. Ces hypothèses complémentaires résultent soit des conclusions auxquelles on arrive progressivement (en utilisant les informations recueillies dans la base, et notamment le tableau de stratégie des acteurs), soit sont induites par les hypothèses fondamentales.
La méthode des scénarios consiste donc, en faisant jouer les mécanismes d'évolution compatibles avec les jeux d'hypothèses retenues à décrire de façon cohérente le cheminement entre la situation actuelle et l'horizon choisi, en suivant l'évolution des principales variables du phénomène que l'analyse structurelle avait dégagée. On complète le scénario par une description détaillée de l'image finale (et des images intermédiaires si nécessaire).
La méthode des scénarios, telle qu’elle est très brièvement décrite ici, représente un cheminement dont la logique (délimitation du système, analyse rétrospective, stratégie des acteurs, élaboration des scénarios) s'est imposée à l'occasion de plusieurs dizaines d'études prospectives. Cependant, cette logique toute « littéraire » reste une arme insuffisante pour aborder l'analyse, la compréhension et l'explication de systèmes qui doit ensuite faire appel à d’autres outils analytiques structuro-fonctionnalistes, dont entre autres : des méthodes d’analyses statistiques multivariées, des simulations et des modèles théoriques et empiriques, des méthodes de graphes et de recherche opérationnelle, etc.
[1] « Sera considéré comme aléatoire tout événement sur la réalisation passée ou future duquel on ne possède que des renseignements incomplets ne permettant pas d'affirmer que cet événement aura lieu ou a eu lieu. Attribuer une probabilité à un tel événement c'est traduire à l'aide d'un nombre la totalité ou une partie des renseignements que l'on a sur lui ». Cf. JVille (1937).
[2] « Un jugement de probabilité doit pouvoir se traduire par un pari et le succès global d'un certain nombre de paris est le seul critère de la valeur du jugement ».
[3] Quand une personne dit « j'estime à trois quarts la probabilité de tel événement » (isolé), nous nous accordons avec JVille pour comprendre ce jugement ainsi: « si vous notez tous les événements auxquels j'aurai attribué une probabilité égale à trois quarts et que vous observiez pour un grand nombre de cas la fréquence de ceux où l'événement s'est effectivement produit, je prédis que cette fréquence sera voisine de trois quarts ».
[4] Les scénarios développent:
- d'une part. la situation du phénomène étudié et de son environnement à l'horizon fixé. ainsi que le cheminement qui y conduit (scénario de référence);
- d'autre part, les situations extrêmes à l'intérieur desquelles ce phénomène se situera (scénarios contrastés, pessimiste et optimiste),
[5] Si n=2, on a 2 hypothèses H1 et H2 et 4 images finales possibles : Hi et Hl réalisées
Hi réalisée, H2 non réalisée et vice-versa Hi et H2 non réalisées.
[6] LeSMIC: Système et Matrice d'Impacts Croisés fait partie méthodes d'experts (voir ouvrage original).
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